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AVRIL 2010 Bandeau
AVRIL 2010 visuel 5
AVRIL 2010 visuel 3
Festival MIDEN 2013
AVRIL 2010 visuel 2
8 - RED BIND
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AVRIL 2010

Video from the performance | 2010 | France | 6’31”| Color | Stereo | 4:3 | MiniDV

   AVRIL 2010 is the video of a performance realized through the streets of Montauban, France. It carries to the eye of a lambda public, crossed by chance during a non-premeditated wandering, the peculiarity of the main character.

This atypia paradoxically isn’t one, since we use black zentai catsuits in our work as a symbol of invisible submission that we make manifest.

   “She has just slipped a black zentai catsuit on, the hood still on the edge of the sink. Facing an old bathroom mirror, a tube of lipstick in her hand, she talks to me, almost forgetting the camera :

 

 

   “It’s crazy what it does to you… Once in the street, I think I’ll speak very little. I really have the impression to put in the surface of things. It's as if you had it marked here, here and there, everywhere. And you carry your submission ; social, cultural, personal, sexual… you show it. And that’s the reaction of people, compared to that, which is interesting.”

 

She goes out of the apartment.”

   AVRIL 2010 est une vidéo-performance réalisée dans les rues de Montauban. Elle porte au regard d’un public lambda, croisé au hasard d’une déambulation non-préméditée, la singularité du personnage principal.

Cette atypie n’en est paradoxalement pas une, puisque nous utilisons la combinaison intégrale de zentaï noir dans notre œuvre comme symbole d’une soumission invisible que nous rendons ainsi manifeste.

   “Elle vient d’enfiler une combinaison intégrale de zentaï noir, la cagoule encore posée sur le rebord du lavabo. Face à un vieux miroir de salle de bain, un tube de rouge à lèvres à la main, elle me parle, oubliant presque la caméra :

 

   “C’est dingue ce que ça fait… Par contre une fois dans la rue, je pense que je vais très peu parler. J’ai vraiment l’impression de mettre à la surface des choses. C’est comme si tu l’avais marqué là, là et là, partout. Et tu portes ta soumission, sociale, culturelle, personnelle, sexuelle… tu l’affiches. Et c’est la réaction des gens, par rapport à ça, qui est intéressante.“

 

Elle sort de l’appartement.“

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